NUANCIER

Le nuancier présenté ici a été reconstitué à partir de données Citroën, de souvenirs personnels et de photos d'archives que j'ai soigneusement conservées durant plusieurs années. En recoupant toutes ces sources, je pense être arrivé à un résultat assez proche de la réalité.

Aujourd'hui, ce nuancier recense  14 teintes qui furent disponibles sur les VISA nez de cochon Spécial et Club durant la période allant de juin 1978 à mars 1981. Pour exemple, si le Brun Vésuve existait bel et bien au millésime 79, il n'était alors disponible que sur la VISA Super. Raison pour laquelle ce nuancier spécifique aux bicylindres ne le mentionne qu'à partir du millésime 80.
Pour chacune de ces teintes, vous trouverez également la référence Citroën (AC...) ainsi que le coloris de sellerie assorti.






EVOLUTIONS STYLISTIQUES

 
Lors de sa présentation, la gamme VISA est minimaliste puisque sont proposés 3 niveaux de finitions et deux motorisations. L'entrée de cette gamme est occupée par la Spécial à moteur Citroën 652 cc, puis vient la Club un peu plus richement équipée, également propulsée par le 652 cc et enfin la Super à moteur 4 cylindres Peugeot. Evidemment, dans le cadre de ce site, nous n'évoquerons que les deux premiers modèles.

La Spécial est reconnaissable esthétiquement à l'avant par sa calandre simpliste de style nid-d'abeilles. À l'arrière, le bouclier est démuni de feux additionnels. Latéralement, Citroën a poussé l'économie jusqu'à priver ce modèle d'attaque d'enjoliveurs de jantes (alors que la Dyane, pourtant moins chère, en était pourvue). Enfin, côté habitacle, la Spécial est également dépouillée puisque ni la montre au tableau de bord (remplacée par un sigle CITROEN), ni les sièges à dossier inclinable (de plus, pas de possibilité d'appuie-têtes optionnels), ni la plage arrière de coffre  ne font partie de l'équipement.


 
La Club quant à elle reprend les éléments de base de la Spécial, auxquels s'ajoutent : une calandre à barrettes, deux blocs feux de reculs et antibrouillards rétractables dans le bouclier arrière, une montre, des enjoliveurs de jantes en inox, ainsi que les sièges à dossier inclinable. Toutefois, la Club ne bénéficie pas des bandes latérales de protection, qui resteront le signe distinctif de la Super.



Voyons désormais comment identifier les modifications opérées au fil de la brève carrière de la VISA nez de cochon.

Année-modèle 1978/79
Annoncée officiellement par communiqué de presse le 23 juin 1978, présentée à cette même presse à partir du 26 août puis lancée commercialement à compter du 23 septembre, la première fournée de VISA assemblées est bel et bien une année-modèle 1978. Ce millésime est reconnaissable au niveau de l'habitacle grâce à deux éléments que sont : la gravure en nid-d'abeilles sur la planche de bord en vinyle et le motif à pois blancs du tissu de sellerie.  Pour la Spécial et la Club, on trouve quatre combinaisons de coloris intérieurs : planche de bord noire/sellerie marron, planche de bord marron/sellerie marron, planche de bord noire/sellerie bleue, planche de bord bleue/sellerie bleue. La présentation restera inchangée pour l'année-modèle 79, à l'exception de la disparition des planches de bord noires, seuls restant les modèles en couleur.




Année-modèle 1980
Extérieurement, la VISA millésime 80 est identifiable grâce à l'encadrement noir mat ajouté autour de la lunette arrière. Modification plus subtile et moins aisée à remarquer, les boucliers sont désormais teints dans une nuance de gris plus claire (AC623 au lieu de AC132). À l'intérieur, outre une légère modification de la console centrale et l'ajout d'une poignée de maintien pour le passager, ce sont surtout les changements apportés au motif du tableau de bord et à celui de la sellerie qui sont les plus notables. Le dessin nid-d'abeilles est abandonné au profit de 5 lignes horizontales plus conventionnelles. Les sièges quant à eux reçoivent désormais un tissu pied-de-coq, marron ou bleu. Enfin, le tachymètre accueille un totalisateur journalier.




Année-modèle 1981
Pour l'ultime millésime nez de cochon, la VISA se modernise encore un peu, et perd finalement une nouvelle part de ce qui faisait son charme kitsch et désuet du départ. Pour exemple, le mignon petit rétroviseur extérieur est remplacé par la verrue mastoc plastoc noire empruntée à la GSA.  Adieu également les belles et brillantes poignées de portes, elles aussi remplacées par une version sinistrement noire. À l'intérieur, outre l'ajout de poignées de maintien aux deux passagers arrière, on notera surtout la modification du dessin des fonds de compteurs, la tirette de starter qui se munit d'un témoin lumineux et la disparition des couleurs vives au profit du noir sur les boutons poussoirs situés derrière le volant. Conjointement, les couronnes du satellite PRN sont passées  d'une surface lisse à une surface striée plus aisément préhensible.
Dès mars 1981, Citroën lance la VISA II restylée par Heuliez, une autre histoire commence...



 
 
 



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